2022 Budapest (la colline de Buda)

4 jours pour redécouvrir cette ville, où j’étais déjà allé en 1990, jusqu’après la chute du mur de Berlin. A l’époque, la ville m’avait semblé grise, un peu triste. Maintenant, c’est une ville festive, bien rénovée et très touristique.

On distingue généralement la ville haute (Buda) et la ville basse (Pest). Entre les deux, le majestueux Danube.

1/ Buda

Il s’agit d’une colline dominant le Danube. En fait, un «quartier musée ». Une fois passée la porte, quelques rues bordées de maisons colorées mènent à la cathédrale puis à l’ancien palais royal et au musée (galerie nationale hongroise), où je découvre quelques peintres hongrois du 19ème assez intéressants. Puis grimpette sur la colline située en face (Mont Gellert) et sa fameuse statue de la liberté (en travaux).

2/ Le parlement. C’est LE bâtiment « phare » de Budapest. Terminé en 1904, fortement inspiré du parlement londonien, on peut le visiter : plein de dorures ! On peut voir la Sainte Couronne, symbole de l’Etat hongrois (on se croirait dans une BD de Tintin !). De nuit, le bâtiment est encore plus beau.

A proximité, basilique Saint Etienne (j’assiste à un concert « attrape touriste »)

 

3/ Le centre ville (Pest V). Un vrai musée Art Nouveau (appelé Art  Sécession ici) à ciel ouvert. Dommage, beaucoup de bâtiment en rénovation. Mais se balader dans ce quartier est un vrai plaisir. L’absence de recul empêche de prendre de belles photos.

 

4/  La quartier juif. Ils étaient très nombreux avant guerre. Architecturalement parlant, les bâtiments ressemblent à ceux de Buda V, mais la présence de synagogues (dont la 2ème plus grande du monde, qui se visite), de  commerces spécifiques, de musées indiquent qu’on est dans un « quartier juif ». C’est aussi un quartier très animé la nuit

 

5/  Le Bois de la Ville. C’est le poumon vert de Budapest. Outre un lac, on y trouve un « faux » château médiéval, et à proximité des belles maisons Art Nouveau.

 

6/ Divers

Comme dans les autres pays de l’ex « Bloc soviétique », un musée présente les années noires, c’est-à-dire, en Hongrie, la période communiste précédée d’une courte (selon les auteurs du musée !) période fasciste (de fin 44 à début 45). Il reste un monument aux libérateurs soviétique, un émouvant mémoriel aux juifs jetés dans le Danube.

 

La ville est très bien desservie par les transports en commun : des tramways (dont certains assez anciens) un métro (le 2ème en Europe après Londres) avec de très impressionnants escaliers mécaniques.

 

Enfin, je me suis trouvé par hasard à Budapest le jour de la réélection de  l’illibéral Orban. Un meeting (anti gouvernemental) devant le parlement, une parade aux flambeaux de de la droite ultra nationaliste. Peu d’animation quand même

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