Il y a 2-3 ans, un reportage à la télévision (« les routes de l’impossible ») était consacré à la fameuse route Leh-Manali. 3 jours (2 pour les pressés !) extraordinaires.Le clou du voyage. Des paysages aussi variés que grandioses (on se croirait parfois dans les déserts américains, puis dans les Alpes…), des conditions de circulation assez aventureuses (route parfois transformée en piste étroite au bord du précipice, altitude, coulées de boue ou chute de pierre quotidiennes qui rendent aléatoire toute idée de durée de trajet, brouillard ou neige…), coucher sous la tente (assez confortable).
Allez, en route pour l’aventure (pour information, on a loué à 2 un taxi 270€, le prix de la liberté pour s’arrêter quand on veut afin de contempler le paysage, prendre des photos..). Mais ne rêvez pas trop : des milliers de touristes parcourent cette route chaque année, en taxi, taxi collectif, moto, vélo, minibus, bus : vous ne serez pas seuls !
Pour le détail : https://en.wikipedia.org/wiki/Leh%E2%80%93Manali_Highway
1er jour
Départ le matin, vers 9h. On remonte la vallée de l’Indus sur une cinquantaine de km, puis cap au sud pour passer 2 cols (altitude 5360 et 5060 m), dans des paysages qui me font penser aux déserts américains, l’altitude en plus, ou à l’Atlas
Le soir, nous faisons étape au camps de Sarchu, le plus confortable et le mois haut (seulement 4 300 m !)
2ème jour
Après un repas simple, une bonne nuit (malgré l’altitude), le réveil est un vrai enchantement : les environs du camps sont superbes. On reprend la route en direction de Keylong. Progressivement, les paysages deviennent plus verdoyants. L’étape à Keylong, où on arrive vers midi après 3 h de trajet environ, permet d’une part de passer (le lendemain) le fameux Rohtang Pass le matin, d’autre part de faire une agréable ballade dans les environs très verdoyants de Keylong, bourgade sans charme particulier mais entourée de superbes montagnes enneigées
3ème jour
Le matin, on monte vers le dernier col, le Rohtang. Il n’est pas très haut (3 978 m), mais c’est le plus difficile. En effet, les effets de la mousson se font sentir : brouillard, coulée de boue et trafic intense de touristes indiens faisant l’aller retour depuis Manali. A midi, on arrive à Manali : on a définitivement quitté le monde tibétains pour arriver dans le monde indien.