2018 Road trip Argentine-Bolivie. Aspects pratiques

La Bolivie est le dernier pays d’Amérique du Sud (hors Guyane) que je ne connaissais pas. En fait, j’avais passé quelques jours à La Paz en 1984 (mais un problème politique m’avait obligé de quitter rapidement le pays). J’avais donc hâte de découvrir ce pays.  Les grands espaces (salar de Uyuni) et les missions jésuites de Chiquitos devaient être les deux points forts de ce voyage. Et je n’ai pas été déçu! Je suis rentré enthousiasmé.

Ayant adoré un séjour dans le Nord Ouest argentin (Quebrada de Humahuaca) il y a 25 ans, j’ai décidé d’arriver à Buenos Aires, et remonter progressivement de Salta jusqu’à la frontière bolivienne. Même en me déplaçant en bus, j’ai pu séjourner dans d’agréables petits villages et faire plusieurs excursions (la région est très touristique, principalement des argentins).

Puis, une fois en Bolivie, j’ai pu sans problème organiser un tour depuis Tupiza jusqu’à Uyuni via le Sud Lipez et le Salar (environ 200$). On était 5 dans un 4×4. Ensuite, visite des villes coloniales. Je n’avais rien réservé à l’avance, mais aucune difficulté pour trouver de la place tant dans les hôtels que les transports. Dans les villes, j’ai privilégié les hôtels de centre ville pour ne pas avoir à prendre de taxi (ou le moins possible). J’ai été surpris par les routes, bien meilleures que ce que je pensais.

Entre Sucre et Santa Cruz, j’ai privilégié l’avion (bon marché), la route étant vraiment longue. Mon vol de retour (sur Paris, via Panama) partait de Santa Cruz.

La partie la plus « aventureuse » du voyage a été la région des missions jésuites. Quasiment pas de touristes, surtout de la piste, très peu de moyen de transport collectifs (j’ai même dû prendre une moto-taxi -non officielle- sur plus de 100 km).

Les boliviens sont beaucoup moins ouverts et causants que leurs voisins argentins. On ne mange pas particulièrement bien. Je ne me suis jamais senti en insécurité, tant en Argentine qu’en Bolivie. Il parait que le principal risque vient des faux taxis- j’ai donc évité de prendre le taxi (ou je l’ai fait appeler par l’hôtel) et des faux policiers- je ne me promenais donc jamais avec mon passeport, et ma carte de crédit était planquée dans une poche cousue à l’intérieur de mon jean ! Je n’ai eu qu’un petit problème avec des vrais policiers (problème de visa), que j’ai résolu avec de longues négociations, du calme et de la fermeté… et sans bakchich (au grand étonnement des boliviens qui m’entouraient).

Enfin, si on veut sortir des sentiers battus (Uyuni, Sucre), je pense qu’il faut mieux parler espagnol.

 

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