Allemagne: juillet 2020

Premier voyage hors de France après le confinement (mi juillet 2020)

Après 7h de train, me voilà à Erfurt. Agréable surprise : la ville a un beau centre historique moyenâgeux, avec ses petites rues étroites, ses vieilles maisons. Par contre, la visite de la plus vieille synagogue d’Europe (Alte Synagogue) n’est pas intéressante, et la Kleine synagogue était fermée. Une belle cathédrale domine la ville. Mais le plus notable est le pont habité (« pont des épiciers »).

 

Le lendemain, quelques minutes de train m’emmènent à Weimar. On change de siècle. Dans la ville de Goethe, on est en plein XVIIème siècle. Ville très bourgeoise, de beaux édifices pompeux. Le château est fermé, je visite la bibliothèque de la duchesse Anna Amalia (rococo), bien sûr l’église baroque luthérienne Herderkirche. Mais Weimar est aussi celle de la naissance du mouvement Bauhaus. Le musée consacré à ce mouvement est intéressant, sans plus. Le lendemain, visite du camp de Buchenwald. Les très rares bâtiments d’époque (four crématoire…) sont fermés (Covid !), mais le musée est passionnant. L’AM, longue promenade dans le parc Goethe.

Le 4ème jour, train pour Nuremberg. La bonne surprise de ce court séjour allemand. Bien que détruite pendant la guerre, la ville a été très bien reconstruite, souvent à l’identique : anciennes fortifications, beaucoup de belles maisons à colombage en particulier le long de la rivière Pegnitz. Beaucoup de monde sur des charmantes petites places, de terrasses… Je commence la découverte de la ville par une visite guidée les caves à bière qui ont servi d’abri pour les œuvres d’art pendant la guerre. La visite n’a aucun intérêt, mais les commentaires sont passionnants. Visite du musée Germanisches Nationalmuseum, avec de superbes collections de peinture du moyen âge et de la renaissance.

Le lendemain, je me rends à la sortie de la ville. Près d’un lac, restent des vestiges des lieux des congrès du 3ème Reich : le site des congrès (Reichparteitagsgelände), dont une petite partie contient le musée consacré au nazisme à Nuremberg (Dokumentationszentrum), et l’esplanade Zeppelinfeld située face à la tribune. Dans un autre quartier de la ville, le Tribunal abrite la fameuse salle 600, et une expo.

Dernière étape : Munich. Ville très bourgeoise, avec ses nombreux édifices baroques. Mais, à mon sens, cette ville n’a pas le charme de Nuremberg, bien qu’elle comporte de nombreux musées, châteaux. Je commence les visites par le stade olympique et le superbe immeuble de BMW. La tour de la télévision est fermée (de toutes façons, les Alpes étaient dans la brume). Puis ballade dans la sympathique quartier de Schwabing (à l’Université, musée consacré aux groupes de résistants de la Rose Blanche), puis l’immense parc « Englischer Garten » et ses surfeurs ! Le lendemain, visite du camp de Dachau. Comme  à Buchenwald, il n’y a plus de baraques (sauf une ou deux, fermées). Le bâtiment des douches et fours est visitable. Ensuite, le musée Alte Pinakothek, qui « hébergeait » quelques superbes (XIX siècle) œuvres de la Neue Pinakoteck, en travaux. Le lendemain, le fameux château de Nymphenburg, sorte de petit Versailles. Vraiment très baroque. Dans le grand parc, duex des 4 pavillons sont ouverts. Déco très chinoise (mode de l’époque). Je termine mon séjour par l’intéressant dokuzentrum-Muenchen, très didactique. Et, le dernier jour, la Residenz, immenses demeure dont la construction s’étala sur plusieurs siècles (là encore, très rococo) et, à côté, le théâtre très rococo lui aussi.

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