2019 Tokyo

 

Depuis de nombreuses années, je rêvais d’aller au Japon. Mais j’ai toujours hésité : trop cher, trop compliqué de se faire comprendre pensais-je. Jusqu’à ce que des amis me rassurent et me convainquent d’y aller. En résumé :

  • c’est plutôt cher, surtout le logement (100€ le airBnB) et la nourriture (3,50€ mini un café, 20€ le plat de poisson ne comprenant… que la tête !). Mais les transports ne sont pas plus chers qu’à Paris, et les visites plutôt moins chères.
  • c’est facile de se déplacer dans les transports en commun, et même de prendre un ticket, de trouver les horaires. Il y a toujours un employé parlant un peu anglais prêt à vous aider : on n’est pas à Paris ! Mais, dans une ville sans nom de rue et sans numéro (Tokyo), il est très difficile de se repérer et de trouver une adresse autre qu’un grand bâtiment (type musée, grand magasin). Heureusement, des policiers équipés d’un plan cadastral (sic !) sont présents dans de nombreux carrefours : ils feront tout pour vous diriger.
  • ça m’a semblé compliqué de manger. Outre le prix, on ne sait pas vraiment ce qu’on va trouver dans son assiette, même si le menu a été traduit en anglais. Et les surprises ne sont pas toujours bonnes !
  • même si les gens sont très serviables, on a l’impression d’un pays pas franchement ouvert aux étrangers : beaucoup de bars, de restaurants… sont réservés aux membres, ou à l’étage dans des tours (on n’a pas l’habitude de sonner à la porte du 5ètage gauche pour prendre un pot !), ou tout n’est marqué en japonais. J’ai rarement été aussi « lost in translation » qu’au Japon. Je n’ai pas eu cette impression à Taïwan, ou nous étions après Kyoto
  • la foule (salariés à Tokyo, touristes à Kyoto) finit par être oppressante. Les km de couloirs du métro de Tokyo (la station Shinjuku aurait plus de 200 sorties !) aussi. Heureusement, les japonais sont très calmes et disciplinés.
  • il y a énormément de choses à visiter : 10 jours à Tokyo et 5 à Kyoto ne m’ont pas suffit. Mais il faut aimer les temples et mes musées. Car Tokyo est vraiment très laide.

TOKYO

Ville gigantesque. On passe beaucoup de temps dans les transports, on se perd sans arrêt, on marche beaucoup. Il y a quelques beaux temples intéressants par l’architecture, mais aussi par les beaux habits des fidèles et des prêtres), de très intéressants musées. Je n’ai pas été vraiment impressionné par l’architecture des buildings, probablement  car on a rarement du recul comme à Shanghai eu Hong Kong pour voir une belle skyline (mais les beaux bâtiments de certaines grandes marques d’habits sont vraiment très chouette). Enfin, il reste quelques vieux quartiers (ou vieux édifices), pas vraiment extraordinaires !

  • Shinjuku

On est contents d’avoir choisi ce quartier : animé, commerçant, avec, pour le soir, des mini quartiers assez agréables pour manger, boire un pot. La tour de la mairie (montée gratuite) permet d’avoir une belle vue sur la ville

  • Les temples

Ce sont (avec le palais impérial) les seuls édifices historiques de la ville (même s’ils sont souvent assez récents, ou reconstruits). Sans être fan de l’architecture des temples asiatiques, l’ambiance (musique, cérémonies, rituels mystérieux, fidèles en habits traditionnels) me séduit toujours. Les deux principaux sont, je pense, Meiji Jinju, au milieu d’un beau parc, et les temples d’Asakusa (Senso Ji). Quelques beaux temples dans le grand parc Ueno. Par contre, le parc du palais impérial n’a pas, à mon sens, un grand intérêt (sauf peut être si on peut pénétrer à l’intérieur du palais, qui n’a pas été notre cas).

 

  • Musées

J’ai été très intéressé par les musées présentant le Tokyo de jadis. Tokyo ayant été détruit en 1923 puis en 1944, il faut aller au musée pour voir comment était cette ville il y a 1 siècle). Fantastique musée Edo-Tokyo et l’intimiste Shitamashi (visite guidée gratuite ne français). Bien entendu le national museum (œuvres d’art japonaises) et western art museum, présentant en particulier des artistes français.

  • Quartiers « anciens »

En cherchant bien, on peut trouver quelques rues plus « traditionnelles » que la majorité des quartiers de Tokyo, reconstruit après la guerre. On les a vus à Asakusa (près du temple Sensi-Ji) et à Yanaka (près du grand parc Ueno).

  • Quartiers modernes

Mis à part Shinjuku, on a déambulé dans de nombreuses rues bordées de grands immeubles, de belles réalisations architecturales (en particulier à Odaiba, quartier accessible par un métro automatique) et le quartier de la gare centrale. Bien sûr, on a été très impressionnés (et amusé) par le fameux croisement piéton de Shibuya, censé être le plus grand au monde.

  • Les rues commerçantes les plus célèbres

Tokyo regorge de shopping centers, de quartiers commerçants. Les plus intéressants sont le fameux Ginza et Omotesando (où on retrouver à la fois la très chic Omotesando Dori, le bobo Omodesando Hills et le branché Takeshida Dori). Un jour de pluie, on s’est réfugiés à Roppongi Hills (bof). Ce qui m’a le plus intéressé, ce sont les superbes bâtiments construits pour les marques, chaque marque ayant, dans les rues les plus chics, son propre édifice : ces derniers rivalisent d’audace architecturale.

Et quelques photos pour finir                       VOIR LA SUITE DU VOYAGE (KYOTO) 

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